Toutes les 5 thématiques ( pouvoir, population, richesse, environnement, tensions et conflits)
C’est une présentation des nouvelles récentes en Chine portant sur les cinq thématiques par la Chaîne Internationale Chinoise (CIC).
C’est une présentation des nouvelles récentes en Chine portant sur les cinq thématiques par la Chaîne Internationale Chinoise (CIC).
L’un des tensions actuelles en Chine est le partage de la Mer de la Chine méridionale en Asie Sud-Est qui persiste depuis les années 1950 entre le Taïwan, le Vietnam, la Malaisie, le Brunei, les Philippines et, bien sûr, la Chine. En fait, ces pays se disputent sur des ressources naturelles sur le territoire, comme le pétrole et le gaz naturel.
Effectivement, cette région possède environ 11 milliards barils de pétrole, 28 milliards m3 de gaz naturels) et est donne place à d’importantes activités économiques (10% de la pêche mondiale) et au transport de marchandises étrangères vers l’Asie du Sud-Est (il représente un total de 30% des échanges mondiaux).
Pour des raisons économiques et d’alliances, les États-Unis se mêlent à cette querelle pour empêcher la domination chinoise sur cette eau. Ainsi, les deux grandes puissances du monde se retrouvent en vive tension militaire dans la Mer de la Chine méridionale.
Ce problème devrait être pris au sérieux, car les répercussions d’une guerre entre la Chine et les États-Unis menaceraient la stabilité de l’économie et des relations diplomatiques mondiale. D’ailleurs, depuis le début du siècle, notamment aux Îles Spratleys (voir annexe), de nombreux « accrochages » entre les forces chinoises et américains ont quasiment déclenché une collision armée.
Suivez attentivement ces tensions, parce qu’elles ne feront que s’étirer.
La carte des alentours de la mer de Chine méridionale, regroupant le Sud-Est de l’Asie et les îles au Nord de l’Océanie
Les réserves de pétroles emmagasinées dns la mer de Chine est un exemple de source de conflit.
Représentation des régions disputées dans le Mer de la Chine méridionale (en rouge) et des parties appartenant à la zone économique exclusive (ZEE) des pays (zone qui s’étend à 370km des côtes terrestres définit par les Nations Unis).
L’archipel dénommé Îles Spratleys est réclamé, du moins en partie, par 5 pays différents pour ses avantages stratégiques au conflit. En fait, ils les utilisent pour agrandir leur ZEE.
À la suite de la Seconde Guerre mondiale, la Chine a elle-même délimitée le territoire connu sous le nom de « la ligne en neuf traits ». Aujourd’hui, elle réclame cet espace bien que la communauté internationale lui y interdise.
DONNÉES DÉMOGRAPHIQUES | CANADA | CHINE |
Densité de population (1)*
(2015) |
4 individus/ km2 | 146 individus/ km2 |
Espérance de vie
(2014) |
82 ans | 76 ans |
Indice de fécondité (2)*
(2014) |
1,6 enfants par femme | 1,6 enfants par femme |
Taux de natalité
(2014) |
11 enfants par 1 000 personnes | 12 enfants par 1 000 personnes |
Taux de mortalité
(2014) |
7 morts par 1 000 personnes | 7 morts par 1 000 personnes |
Solde migratoire
(2015) |
6,71 par 1 000 personnes | -0,27 par 1 000 personnes |
Taux d’accroissement naturel
(2015) |
3,64 par 1000 personnes | 5,43 par 1000 personnes |
Croissance démographique
(2015) |
0,9 % de la population totale | 0,5 % de la population totale |
(1): Bien que la superficie du territoire de la Chine et du Canada sont similaire, soit de 9,596,960 km² et 9,984,670 km² respectivement, leur population totale est, quant à elle, très différente : 1,371 milliards de personnes pour la Chine contre 35,8 millions pour le Canada. Bref, ceci explique le contraste dans les deux densités de population.
(2): Vous pouvez avoir remarqué une certaine «disproportion» entre la donnée de la population totale et celle de l’indice de fécondité de la Chine. Comment la plus grande population peut-elle avoir en moyenne 1,6 enfants par femme?. En fait, ceci s’explique par «la politique d’un enfant» du pays, mise en place depuis 1979. Cette loi stipule qu’une femme ne peut avoir plus d’un enfant. Récemment, en 2015, elle a été modifiée à deux enfants par femme.
La Banque Mondiale, «Densité de la population (personnes par kilomètre carré de superficie des terres)», La Banque Mondiale [en ligne], http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/EN.POP.DNST?name_desc=false&view=chart, [page consultée le 10 mars 2017].
La Banque Mondiale, «Espérance de vie à la naissance, total (années)», La Banque Mondiale [en ligne], http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SP.DYN.LE00.IN, [page consultée le 10 mars 2017].
La Banque Mondiale, «Taux de naissance, brut (pour 1 000 personnes)», La Banque Mondiale [en ligne]http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SP.DYN.CBRT.IN?view=chart, [page consultée le 10 mars 2017].
La Banque Mondiale, «Taux de mortalité, brut (pour 1 000 personnes)» La Banque Mondiale [en ligne], http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SP.DYN.CDRT.IN?view=chart, [page consultée le 10 mars 2017].
Knoema, «Canada – Population – Rate of natural increase (per 1000 population)», Knoema [ en ligne], https://knoema.com/atlas/canada/topics/demographics/population/rate-of-natural-increase, [page consultée le 10 mars 2017].
The World Bank,«Population growth (annual %)», The World Bank [en ligne], http://data.worldbank.org/indicator/SP.POP.GROW, [page conusltée le 10 mars 2017].
Central Intelligence Agency, «The world factbook», Central Intelligence Agency [en ligne], https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/ch.html , [page conusltée le 10 mars 2017].
The World Bank, «Population, total», The World Bank, [en ligne], http://data.worldbank.org/indicator/SP.POP.TOTL ,[page conusltée le 10 mars 2017].
Type d’élève en matière d’environnement |
Mauvais élève |
Élève moyen |
Élève modèle |
![]() |
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Justification
(Proposition de contributions volontaires à la réduction d’émission de GES ou tout autre article permettant de qualifier la position du pays en matière d’efforts à la lutte aux changements climatiques)
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Dans l’Accord de Paris, la Chine s’est engagé à atteindre l’apogée de ses émissions de CO2 d’ici 2025 à 2030. Ceci signifie qu’elle prendra des mesures pour qu’après 2030, ses émissions baissent. Des exemples d’objectifs sont: diminuer son intensité de carbone par PIB de 60% à 65% en dessous des niveaux de 2005 avant 2030, augmenter les actions d’autres formes d’énergie (nucléaire et hydroélectrique) de 20%, augmenter la superficie des forêts et diminuer de 18% ses émissions de CO2 d’ici 2020.
La Chine fait aussi beaucoup d’effort pour réduire son utilisation du charbon, qui est une substance très polluante. Des études récentes démontrent que pour la troisième année consécutive, la Chine réduit en effet le charbon de ses activités. En 2016, elle a interdit la construction de nouvelles centrales au charbon et certaines autorités ont même obligé l’arrêt des travaux des centrales en construction dans une dizaine de provinces. Cependant, la Chine demeure le pays qui émet le plus de GES, soit 24,5% des émissions totales du monde. Selon le délégué chinois à la COP22 à Marrakech, Xie Ji,: «la Chine sera le guide dans l’effort global de réduire les émissions de GES et on en fera notre part.» |
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Sources | Climate Action Tracker, «China», Climate Action Tracker [en ligne], http://climateactiontracker.org/countries/china.html, [page consultée le 16 décembre 2016].
Su, Wei, «Enhanced Actions on climate change», Enhanced Actions on climate change [en ligne], http://www4.unfccc.int/ndcregistry/PublishedDocuments/China%20First/China%27s%20First%20NDC%20Submission.pdf, [page consultée le 16 dcembre 2016]. Associated Press Pékin, «La Chine entend réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 18%», La Presse.ca [en ligne], http://www.lapresse.ca/environnement/pollution/201611/05/01-5038184-la-chine-entend-reduire-ses-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-de-18.php Le Monde.fr, «La Chine devrait réduire ses émissions de gaz à effet de serre plus vite que prévu», Le Monde.fr [en ligne], http://www.lemonde.fr/climat/article/2015/06/08/la-chine-devrait-reduire-ses-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-plus-vite-que-prevu_4649204_1652612.html, [page consultée le 16 décembre 2016]. Gouvernement du Canada, «Émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale», Environnement et Changement climatique Canada [en ligne], https://www.ec.gc.ca/indicateurs-indicators/default.asp?lang=fr&n=54C061B5-1, [page consultée le 16 décembre 2016].
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(Comparaison entre la Chine et le Canada)
Canada | Chine | |
PIB total (2016) (dollar américain) | $1,462.329 milliards | $11,383.033 milliards |
PIB par habitant (2015) (dollar américain) | $43 248,53 | $7 924,65 |
RNB (revenu national brut) par habitant (2015) (dollar américain) | $43 970 | $14 160 |
Croissance annuelle (2015) | 1,08% | 6,9% |
Importations de biens et services (2014) (dollar américain) | $441 milliards | $2,37 billions |
Exportations de biens et services (2014) (dollar américain) | $448 milliards | $1.53 billions |
Taux de change (2017) (dollar américain) | 0,76$ pour 1,00$ CAN | 0,15$ pour 1¥ RMB |
Indice Big Mac (2017) (dollar américain)
(Valeur monétaire pour s’acheter un Big Mac, pour comparer les coûts de vie) |
$4,51 (7e rang mondial) |
$2,83 (18e rang mondial) |
Indice de développement humain (IDH) (2014) |
0,913 (9e rang mondial) |
0,727 (90e rang mondial) |
Indice de Gini (2010)
(Indique le niveau de disparités dans les revenus des habitants: 0 = égalité parfaite; 100 = inégalité extrême.) |
33,68 (107e rang mondial) |
42,6 (60e rang mondial) |
Sources:
Résumé:
Lors de la toute première participation d’un chef d’État chinois au Forum économique mondial à Davos, Xi Jinping n’a pas déçu le public de l’événement. Devant les personnes les plus influentes du monde, ce dernier a défendu le libre-échange, soulignant qu’il faut amortir les impacts négatifs de la mondialisation plutôt que de se retirer de celle-ci, un avertissement pour Donald Trump et ses idées protectionnistes.
Il débuta son discours à propos de la première révolution industrielle en répliquant Charles Dickens, un grand témoin du phénomène: «c’est la meilleure et la pire des choses».Il a avoué que la mondialisation causait des perdants et des gagnants, mais la coopération internationale est primordiale. Malgré que la Chine a pris son temps avant de s’inscrire à l’OMC, le Président chinois a déclaré: «on en a conclu qu’il fallait avoir le courage de nager dans le grand océan des marchés mondiaux, et on a appris à nager».
Les critiques de la mondialisation ont trois origines qu’on ne peut régler qu’ensemble. Premièrement, le commerce mondial ralentit et sa croissance est insuffisante depuis sept ans. Deuxièmement, il incrimine l’incapacité de la gouvernance internationale à s’occuper de la volatilité financière (risque de rendement et de prix d’un actif financier), rappelant que 80% de la croissance mondiale est causée par les pays émergents. Finalement, les disparités économiques ont considérablement augmentées, puisque «1% de la population détient 99% de la richesse mondiale» selon l’ONG Oxfam.
Xi Jinping a raconté à plusieurs reprises qu’il faut aller vers «une économie croissante et ouverte». Sans oublier que chaque nation doit pouvoir décider comment se développer, puisqu’il n’y a pas qu’une seule voie unique au développement.
Le monde.fr avec Reuters, «Davos : le président chinois défend le libre-échange face au protectionnisme de M. Trump», Lemonde.fr [en ligne], http://www.lemonde.fr/economie-mondiale/video/2017/01/17/davos-le-president-chinois-defend-le-libre-echange-face-au-protectionnisme-de-trump_5064299_1656941.html [page consultée le 18 janvier 2016].
Jean-Pierre Robin, «Xi Jinping entonne à Davos un hymne au libre échange et à la mondialisation», Lefigaro.fr [en ligne], http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017/01/17/20002-20170117ARTFIG00200-xi-jinping-entonne-a-davos-un-hymne-au-libre-echange-et-a-la-mondialisation.php [page consultée le 18 janvier 2016].
Résumé:
Depuis le 16 décembre 2016, la Chine est inondée par le smog ( de Chengdu à Pékin) qui est très observable sur AirVisualEarth, un planisphère intéractif pour observer l’indice de la pollution de l’air (AQI) dans le monde.
L’AQI a atteint un nombre supérieur à 300, ce qui est une très grande menace. De plus, le taux de microparticules fines est huit fois plus élevé que le taux recommandé par l’Organisme mondiale de la santé (OMS). En conséquence, Pékin émet un alerte rouge. On a donc diminuer le nombre de circulation sur la route et on a aussi suspendu les activités dans les usines. On a aussi annulé des vols. Les hôpitaux sont remplis et plusieurs écoles sont fermées. Il y a beaucoup de retard à reprendre, car les horaires ont tous changés.
En 2013, il y a eu un système d’urgence contre la pollution atmosphérique. La première alerte rouge était en 2015. En voilà une autre en 2016. On croit que le charbon produit par les centrales thermiques est le principal responsable. Cependant, il y aura une décision de fermer les mines de charbon. On prévoit fermer 1000 mines.
Voir plus: http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/12/20/l-alerte-rouge-chinoise-sur-la-carte-mondiale-de-la-pollution_5052068_3244.html
Source:
LeMonde.fr, «L’alerte rouge chinoise sur la carte mondiale de la population», LeMonde.fr [en ligne], http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/12/20/l-alerte-rouge-chinoise-sur-la-carte-mondiale-de-la-pollution_5052068_3244.html, [page consultée le 21 décembre 2016].
LeMonde.fr, «La Chine suffoque dans son nuage de pollution», LeMonde.fr [en ligne], http://www.lemonde.fr/climat/article/2016/12/19/la-chine-suffoque-dans-son-nuage-de-pollution_5051068_1652612.html, [page consultée le 21 décembre 2016].
À voir : http://www.journaldemontreal.com/2015/06/18/vendre-de-leau-aux-chinois